Tristesse

Au crépuscule vers le bois, Flottent mes rêveurs, égarés Laissant des ombres de moi Dans un souffle d’or tremblé.

Les sons de la brise m’assaillent, Tout y est silence et douceur, Dans l’ombre, je pleure sans détail.

Oh nuit étoilée, sauve mes heures D’un exil — des rives à des chants, Revenant communier, d’illusions, Vole mon rêve, vol voie d’avant.

  • Alfred de Musset